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Procès de la ville de Dole avec les Seigneurs et habitants de Saint-Ylie. En vertu d'un titre très ancien et qui n'est pas relaté, le seigneur de Saint-Ylie avait droit à la moitié de l'amodiation que la ville faisait de son droit de pêche sur le Doubs, et ce moyennant 15 livres de cense dues à la ville par le dit seigneur, cette cense portant et retenue. Un de ces procès (XVIe siècle) est relatif au mode d'amodiation de la pêche que le dit seigneur prétendait ne pouvoir être laissée sans sa participation, ce dont il finit par être débouté. Un autre procès eut lieu au 17e siècle avec les acquéreurs de la seigneurerie de Saint-Ylie, au sujet de la présentation des lettres d'acquisition que la ville voulait exiger d'eux et ce afin d'exercer le retrait sur la portion du droit de pêche appartenant au Seigneur de Saint-Ylie. Mais il se trouva que la ville avait déjà accepté des nouveaux acquéreurs le paiement de cette cense annuelle de 15 livres, de sorte que son action étant exercée trop tard, elle perdit son procès devant le Parlement (1683)

FA 544 , 1499-1684  

Procès avec les Seigneurs et habitants de Gevry. Les Seigneurs de Gevry et les habitants du lieu prétendaient droits sur le Doubs à l'exclusion de ceux de Dole ou du moins concurremment avec eux(1515-1582). Tout ce dossier se rapporte aux différends occasionnés par ces prétentions, les parties obtenant tantôt l'une tantôt l'autre des mandements de garde ou de nouvelleté. La pièce la plus importante est un traité de 1516 passé entre la ville Jean de Longwy Seigneur de Gevry, etc. lequel reconnaît les droits de celle-ci sur la rivière et les accrues depuis Baverans au Port de Gevry, lieu dit le Coup de la ville, moyennant que celle-ci lui permettra de faire des travaux sur le Doubs pour garantir des eaux son château et le village. Ce traité ou transaction consenti ensuite d'une sentence arbitrale rendue entre les parties en 1516 fut confirmé en 1580 par le Seigneur de Chabos-Charny, grand écuyer de France, agissant comme tuteur de ses filles, héritières de la Dame de Gevry, sa femme. D'autres pièces se rapportent aux travaux faits sur le Doubs par les habitants de Gevry, à des levations de corps noyés. Il parait que à partir de 1582 ces contestations cessèrent et que la ville exerça paisiblement ses droits, car on ne retrouve plus rien sauf un mandement de garde du bailliage de Dole de 1682 contre ceux de Gevry(1682).

FA 547 , 1515-1682  

Procès de la ville avec les seigneurs et habitants de Choisey. La ville ayant obtenu du bailliage de garde pour la pêche et la propriété de la rivière du Doubs (1546-1556) ceux de Choisey firent opposition. Une grosse d'enquête pour ces derniers figure aux pièces du procès(1570-1579). A ce dossier jointes une sentence du bailliage rendue en 1579 au profit de la ville contre Choisey et Gevry au sujet des droits de pêche une requête des habitants de Choisey demandant au parlement de ne pas être compris dans son édit sur la largeur des mailles des filets fixée par elle (1570) à celle d'un écu d'or, cette requête communiquée à la Gruerie et à la ville.

FA 546 , 1546-1579  

Procès de la ville avec les Commandeurs du Temple. Les dits Commandeurs prétendent avoir droit de pêche depuis Baverans au Temple, et en même temps revendiquaient quelques accrues dont une notamment à l'ile Saint-Philippe. On trouve ici plusieurs mandements de garde ou de nouvelleté obtenus par la ville et exécutés contre eux, des enquêtes et d'autres procédures. Finalement les Commandeurs se restreignirent à la propriété de la morte du Temple et au droit de pêche pour leur plat seulement sans pouvoir l'amodier. A ce dossier sont joints la copie du titre de 1324 (cote 496) et deux terriers du Temple des années (1536 et 1631).

FA 543 , 1491-1698  

Pièces d'un procès de la ville contre la maîtrise. Les amodiataires de la pêche pour le compte de la ville ayant surpris deux pêcheurs de Dole faisant acte de pêche avec des filets non défendus, mais en des lieux et d'une manière autre qu'il n'était permis par le règlement du Magistrat, voulurent les faire condamner en la maîtrise des Eaux et Forêts, où ils les tirèrent en cause. Le syndic de la ville prétendant que ce fait n'était point une contravention aux ordonnances, mais une simple contravention à la police et aux règlements locaux, les traduisit de son côté devant le mayeur et les fit condamner. L'affaire fut portée par appel devant la Cour qui confirma la sentence de la Mairie et annula toutes autres procédures. Par le même arrêt, la Cour statuant sur les conclusions du Procureur général défendit au garde-marteau Lancemant, qui en l'absence du maître particulier s'était attribué la connaissance de cette affaire, d'exercer à l'avenir le métier de perruquier et de tenir café et billard tant qu'il serait garde-marteau.

FA 119 , 1695-1697  
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