Fonds Jacques Gardien
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Notes (titre et responsabilité) :
GARDIEN Jacques Alfred
19 février 1909 à Dole (Jura) - 6 septembre 1944 à Champigny-sur-Marne
Société(s)
>Académie des sciences, arts et Belles Lettres de Mâcon :
membre associé (1944) présenté par Morgand et Nicolle
>Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon :
membre correspondant (1938)
>Société d'émulation du Jura :
membre résidant dans le département (1917-1934 au moins)
>Société éduenne des lettres, sciences et arts :
membre résidantJuriste, avoué à Autun, musicologue
Né à Dole le 19 février 1909, fils de Joseph Gardien, professeur de musique, organiste et marchand d'instruments, et de Marthe Vernier, Jacques Gardien étudie le droit et est agréé comme avoué près du tribunal civil d'Autun par décret du 22 mars 1934. Il occupe cette fonction jusqu'en fin 1954. Il se passionne parallèlement pour l'histoire des orgues et des organistes, en commençant par celles de Dole, puis en étendant ses recherches aux régions de Franche-Comté et Bourgogne. Ces recherches donnent matière à un thèse de doctorat soutenu en 1943 à la Faculté des lettres de Paris et publiée sous le titre L'orgue et les organistes en Bourgogne et en Franche-Comté au dix-huitième siècle.
Il avait adhéré à la Société d'émulation du Jura en 1934 en même temps que son frère Pierre Gardien, mais disparaît des listes lors de la guerre. Il intervient par contre à plusieurs reprises sur ces sujets dans les autres sociétés savantes auxquelles il avait adhéré : Société éduenne des lettres, Académie des sciences, arts et lettres de Dijon (1938), Académie des sciences, arts, belles lettres et d'agriculture de Mâcon (1944). Il fonde et préside la Société Jean-Philippe Rameau auquel il avait consacré un ouvrage en 1949. Lauréat de l'Institut.
Il est décédé à Champigny-sur-Marne en 1994. Il avait épousé en 1935 Emilie Thérèse Claudine Bourges.